en tant que VOA chef de quart, i.e. Volontaire Officier Aspirant. Pour les détails, il n'y a qu'à lire...

mardi, octobre 18, 2005

un week-end de folie

Il a commencé très fort notre we : par une soirée chez notre capitaine d'escouade, américain qui pendait a crémaillère du côté de Morgat. Nous avons débarqué avec nos provisions (de poisson pêchés par des VOA, de fûts de bière achetés par d'autres, de rhum par qu'il n'y a pas de marins ans rhum, etc). Bryan, dit aussi Cap'tain, nous avait préparé une tonne de steaks pour faire des hamburgers au bbq. Rien à voir avec les trucs gras et caoutchouteux de mac Do!
Une fois repus, nous avons repoussé les tables et nous nous sommes lancés dans des rocks endiablés. Pour une fois, il y avait une majorité de mecs et de bons danseurs, je me suis amusée comme une folle et n'ai pratiquement pas quitté la piste de toute la soirée (photo à l'appui).
Couchée à 5h, levée à 7h30 (on est à l'armée même le we), j'ai eu beaucoup de mal à tenir debout toute la journée. Et pourtant, nous étions tous de service pour la présentation au drapeau, cérémonie officielle pour présenter la nouvelle promotion. J'ai dû reprendre mon sourire d'hotesse pour acceuillir les invités officiels. En talons et au garde à vous toute l'après midi, ça a été l'horreur : j'ai compris ce que voulait dire dormir debout, parce que j'ai failli perdre l'équilibre à plusieurs reprises !!
Un tour de cadran la nuit d'après n'a pas suffi à me faire récupérer tout le sommeil en retard, il faut croire que je vieillis !
Dimanche, nous sommes partis rejoindre un des VOA (la particularité du VOA est de se déplacer en groupe et de ne pas se quitter le we... quand on aime, on ne compte plus !), qui a une maison entre Brest et le Conquet. Nous y avons fait un déjeuner pantagruélique, avec un barbec de poisson, avant de partir nous jeter à l'eau. Il devait au moins 25°, l'eau était à 15°, je n'ai pas résisté, j'ai plongé ! le froid était saisisant sur le moment, mais quel plaisir ensuite de profiter des vagues en pensant à tous les parisiens enfermés dans la grisaille en ville (^^).
Dîner à Brest avant de retrouver le chemin de la presqu'île. Je n'aurai jamais fait autant de resto qu'ici !

lundi, octobre 17, 2005

Le blond avec une chemise hawaïenne, c'est notre Cap'tain.

Et voilà qui vient appuyer mes dires... rien de mieux pour le moral qu'un bon rock !

mardi, octobre 11, 2005

le retour épique de week-end

Les fins de we sont par essence quelque chose que je n'aime pas, d'autant plus quand il faut que je parte de Lille à 16h30 pour retourner dans ma campagne profonde bretonne. Mais hier soir, j'ai battu tous les records ! Après un trajet en train plutôt sympa où j'avais retrouvé plein de VOA, nous sommes arrivés à la gare de Brest come prévu à 23h40. Nous étions tous crevés et attendions avec impatience nos lits ! Malheureusement, il fallait encore compter sur une heure de bus pour rentrer à la base, ce que devait nous faire arriver vers 1H. Mais là, pas de chance, le bus est complet et au lieu de jouer des coudes pour monter dedans, nous avons laissé les trois dernières places par politesse à d'autres élèves (on s'en est mordu les doigts par la suite !).

Nous voilà donc à 5 sur le trottoir de la gare de Brest, en nous demandant comment rentrer. Un petit coup de fil à l'école nous apprend qu'un autre bus part à minuit trente. Prenant notre mal en patience, nous partons boire un verre au bar d'à côté (ouvert, par chance, car je rappelle qu'il est dimanche soir à Brest et plus de minuit !). Nous discutons un petit moment, et passons somme toute un bon moment. Vient l'heure de retourner attendre le bus... 00H30, 00H45, 1H...... toujours pas de bus. J'ai beau être de nature optimiste, je doute qu'un bus soit réellemnt prévu, surtout que la gare est fermée et qu'il n'y a donc plus d'arrivées par train. Après plusieurs coup de fil à droite à gauche, l'école navale nous confirme qu'il n'y a jamais eu de bus prévu à cette heure. Ô joie ! Nous nous renseignons auprès de la compagnie de taxi, à 5, ça devrait être faisable. Mais 130 euros le trajet, même divisé par 5 reste un prix exorbitant pour rentrer "à la maison". Reste une seule solution : le transrade lundi matin à 7h15.

Nous voilà donc partis en direction du foyer du Marin, en croisant les doigts pour qu'il soit ouvert et surtout qu'ils aient 5 lits pour nous ! Pour la première fois de la soirée, la chance nous sourit : non seulement ils ont de la place, mais il ne nous en coûte que 6 euros par personne.

La nuit aura été courte : 4h tout au plus, mais au moins j'aurai testé le foyer du Marin !

(je dois dire que j'ai beaucoup dormi en cours aujourd'hui !)

lundi, octobre 10, 2005

des cours de nav' à n'en plus finir

Certes, cela n'a rien d'étonnant puisque c'est ce que l'on sera amené à faire sur les bateaux, mais qui eut cru que la navigation était aussi compliquée ?

Il faut tenir compte des marées pour entrer dans un port ou passer sur des hauts fonds, apprendre l'astronomie pour se repérer avec les étoiles, savoir estimer sa position en faisant des calculs bien compliqués, etc, etc. Et les petits malins qui croient que tout se fait avec le GPS peuvent tout de suite se mettre au boulot, parce qu'un GPS ça tombe en panne (et plus ouvent qu'on ne le croit), c'est faussé par d'infimes variations, ...

Et quel besoin j'ai de savoir démonter un moteur diesel. Maitenant (enfin, incessamment sous peu, dès que j'aurai appris mon cours), je pourrais tenir une discussion avec un garagiste, sur les joints de culasse, bielles, soupape et autres engins de torture pour les amateurs en mécanique !

Bon, allez, je l'avoue, j'ai un peu noirci le tableau ! Ce n'est pas si dur que ça, il suffit de piger le truc et ça marche tout seul ! ça peut être intéressant (si, si), et si vous n'êtes pas convaincus, sachez que je recherchais une stimulation intellectuelle en venant ici pour apprendre à être performante dans un domaine inconnu. Et bien je l'ai eu cette stimulation !

une vieille photo du début de l'année





Et non, ce n'est pas l'armée de terre, mais bien les VOA chef de quart, dans la seule tenue uniforme qu'ils ont !

C'est beau la Bretagne, non ?

Un barbec un samedi, du côté de la pointe de Corsen (vers le Conquet), dans un petit sentier de douanier, abrité du vent par un muret de pierre bienvenu !